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Le p'ti monde de Cely
Le p'ti monde de Cely
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7 décembre 2006

Du déclin de la littérature

J'ai décidé aujourd'hui de rebondir sur un reportage que j'ai vu hier au Jt de TF1 ou france 2, je sais plus. c'était à propos du déclin ed la filière littéraire au bac. En 10 ans (date à laquelle je passais mon bac), cette filière aurait perdu plus de 20% de ses fidèles. Je trouve ça énorme, et je trouve hallucinant.

Moi je pensais que dans le temps, globalement, ce genre de "mode" évoluait peu. Je pense qu'il y a toujours eu et qu'il y aurait toujours des matheux, et des littéraires. Et que grosso modo au fil du temps les classes L, ES et S attireraient le même nombre d'élèves. Eh ben non.
L'année où j'ai passé le bac, il y avait 2 classes de terminale L dans mon lycée (2 classes sous-peuplées). 3 S (sur-peuplées) et 1 ES. Quatre ans plus tard quand ma soeur a passé son bac, il y avait 2 ES (sur-peuplées), 4 S (sans surcharge) et 1 L (bien remplie). Du changement, mais pas tant que ça.

Alors qu'est-ce qui fait que la littérature n'attire plus. Pourquoi les élèves ont-ils l'impression que ça ferme plus de portes que ça n'en ouvre ? Tous les élèves de S poursuivent-ils par des études scientifiques (certainement pas) ! A mon avis ça a trait au prestige, à l'idée surtout que leurs parents s'en font. Je ne peux m'empêcher de faire un parallèle avec une brève entendue ce matin sur Canal : dans les métiers qui font rêver les mômes d'aujourd'hui, plus de pompiers ou de maîtresses, mais des stars de la chanson ou du ciné, voire de la real-TV... De l'argent, beaucoup, et vite.
Quel rapport avec la filière scientifique me direz-vous ? Ben j'en sais trop rien. Peut-être cette immédiateté du prestige, de la mention. Car il est plus facile d'obtenir une mention avec un bac scientifique (et ses matières où la perfection existe - en math, tout juste, ça se peut ; en philo, c'est juste impossible !-) .
Ou bien tout simplement les gamins deviennent petit à petit extrèmement terre à terre. Gagner de l'argent, bosser sur des chiffres. Du concret. Plus de place pour l'art, la rêverie, l'imaginaire. En tout cas c'est l'impression que ça me donne.
Mais j'ai eu une journée chargée, et je suis peut-être complètement à côté de la plaque...

Et vous, vous en pensez quoi ? Et puis vous avez fait quoi comme bac, d'ailleurs (ou bien vous auriez fait quoi si vous l'éviez passé) ?

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Commentaires
C
Fyfe -> C'est vrai, mais ça fait des année que le bac S est plus prestigieux. Mon bac à moi il sentait déjà les élèves qu'auraient voulu faire scientifique mais qu'ont pas pu car ils n'avaient pas le niveau... Alors pourquoi tant d'impact tout d'un coup ? Le chômage ? Peut-être.<br /> Quant au côté subjectif de la philo, je l'ai bien ressenti... De bonnes notes toute l'année et je me suis ramassée avec un 4 au bac... Et oui, j'ai fait L et oui j'ai eu mon bac quand même (merci les maths ! :o) Comme quoi...)<br /> <br /> Flamboyant -> Les nouvelles technologies ? Mouais... mais moi j'ai fait L et je m'en sors pas trop mal, alors que mon scientifique de frère m'appelle à l'aide dès que ça va de travers...<br /> <br /> Arpenteur -> Bienvenue à toi ! Je pense que tu as malheureusement raison. La lecture ne va pas fort, et ça a sans doute un impact non négligeable. Ah bon en suisse ça s'appelle une Maturité ? [Eh bien me voilà moins bête ! Merci] Joli nom, mais correspond-il encore à la réalité ?<br /> <br /> Mady -> Ce que tu dis rejoint ce que pense Arpenteur. Je n'y avais pas pensé mais c'est exactement ça ! Quand je vois la façon de parler et d'écrire de certains, je m'inquiète (et j'ai l'impression d'avoir déjà une génération d'écart...). Trop forte ton anecdote du JT !!
M
Je crois que c'est aussi parce que quelque part, le BAC L est plus difficile à "travailler"... autant, les maths, la physique, ça se pratique, on l'étudie... mais apprendre à s'exprimer correctement, c'est beaucoup plus "subjectf".<br /> Quand j'entends parler certains lycéen, je comprends tout à fait pourquoi les filières litéraires sont désertées... Quand on ne sait déjà pas s'exprimer à l'oral, comment avoir idée de "faire L"???<br /> La faute à qui (parents / enseignants de maternelle, de priimaire), je ne m'étenderai pas...<br /> <br /> Au fait, avez vous vu cet été le reportage à ce sujet au JT (je crois de TF1) où les journalistes interviewaient une lycéenne de terminale L qui disait "si j'aurai eu des meilleure notes en maths, j'aurai fait S mais là...." La honte!!!!
A
J'ai aussi mon avis là-dessus, qui vaut ce qu'il vaut, comme tous les avis. Surtout que j'ai aucune légitimité, ni compétence, ni information, pour le fonder...<br /> Ceci étant dit les jeunes ne lisent plus, je crois (j'en vois pas souvent dans les librairies des moins de 20 ans). Les seules choses qu'ils lisent, ce sont des sms (!), et les petits commentaire sous-titrant la starac, et truffés de fautes...<br /> Donc comment, si on ne lit plus, trouver un intérêt aux études littéraires...<br /> Tout dans ce monde sera toujours subjectif, qu'on le veuille ou non. Alors tant que les bacs/maturités (suisse) (qui ne sont pas encore des études) apprendront à analyser, à réfléchir par soi-même, résister aux influences, etc. par ses propres connaissances, peu importe que ce soit littéraire, scientifique, économique, ou langues. Cela doit être une formation généraliste, une ouverture d'esprit, à tout, vers tout, pour permettre un bon choix de faculté... pour amener à la "maturité" comme on dit ici...<br /> L'arpenteur a une maturité littéraire 1990, simplement parce qu'il est nul en math. Mais les scientifiques, ici, faisaient autant de philo et de français que nous... et nous on faisait un peu de math, et du latin à la place de toutes leurs math...
F
je pense surtout que la nouvelle technologie attire de plus en plus de jeune <br /> avec la 3D qui se develloppe de plus en plus<br /> l'internet et les mobiles <br /> et surtout les employeurs demande souvent des gens avec de gros diplome (et parfois c'est l'inverse les gros diplome sont "trop competent" )
F
Je crois que ce 'désintérêt' pour le bac littéraire doit malheureusement être imputé à notre époque et ses joies : chomage, anxiété, etc... Les parents poussent leurs enfants dans des filières scientifiques car elles sont réputées plus techniques, plus concrètes, avec un métier à la clef et un bon salaire. Evidemment c'est illusoire...<br /> <br /> En ce qui me concerne, je rentre pas vraiment dans tes cases ;-) J'ai passé le bac juste avant la réforme, à l'époque, il s'appelait "C"... Un bac de matheux, justement parce que le côté subjectif des matières littéraires me révoltait ! J'aimais bien ça le français, la philo, hein, mais j'avais du mal à voir quel était le rapport avec les notes!! J'ai toujours préféré les math à l'école, on se refait pas ;-)
Le p'ti monde de Cely
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